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dimanche 22 mars 2015




XVIIIe siècle
  XIXe siècle


Le dernier chatelain, Jacques-André Ochier maria sa fille à Pierre- Abraham Allonneau qui
acheta la ferme (confisquée à la révolution à Marie-Félicité de Narbonne-Pelet, « émigrante »),  au gouvernement révolutionnaire et devint à son tour maire de Cherveux.

Les habitants avaient sauvé le château en suppliant qu’il ne soit pas démoli. Ils avaient besoin  de  « la source d’eau vive qui sourd au pied de l’une des tours, pour laver le linge les nippes et les hardes  et faire boire les animaux… » .Pierre Allonneau acheta la ferme et le château. Sur l’acte de vente l’Etat se réservait le droit de le démolir quand bon lui semblerait sans indemnité à l’acquéreur.


 Puis le maire se fâche avec son 1er adjoint, interdit l’accès dans la basse-cour. « Les habitans » (mémoire des habitans  contre le sieur Pierre Allonneau) menèrent un recours en justice pour conserver le droit sur l’eau.

Au final, après 15 ans de procédure, la justice donna raison à Pierre Allonneau, car il n’y avait pas, dans l’acte de vente, la mention de  servitude de passage entre la place publique et l’abreuvoir situé aux abords de la douve.
Le propriétaire fit démolir deux tours en 1886 (gravure ci-dessus), puis les étages du donjon, ainsi que les remparts de la haute-cour.

En 1892 le Conseil Général des Deux-Sèvres demanda le classement au titre des Monuments Historiques au ministre. Il fallut attendre le 16 septembre 1929. L'Etat n’avait plus besoin de l’accord du propriétaire.