"chateaudecherveux"
CHATEAU DE CHERVEUX Château fort du XVe siècle qui appartenait à l’écossais Robert Cunningham. Il combattit les anglais à Formigny avec Arthur de Richemont seigneur de Parthenay. Puis capitaine de la garde de Louis XI, qui lui permit de construire le château en 1470. Son fils Jean, fut le capitaine de la garde de Louis XII, son second fils Joachim, capitaine du donjon de Niort.
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lundi 6 avril 2015
dimanche 22 mars 2015
XVIIIe siècle
XIXe siècle
Le dernier chatelain,
Jacques-André Ochier maria sa fille à Pierre- Abraham Allonneau qui
acheta la ferme (confisquée
à la révolution à Marie-Félicité de Narbonne-Pelet, « émigrante »),
au gouvernement révolutionnaire et
devint à son tour maire de Cherveux.
Les habitants avaient sauvé
le château en suppliant qu’il ne soit pas démoli. Ils avaient besoin de
« la source d’eau vive qui sourd au
pied de l’une des tours, pour laver le linge les nippes et les hardes et
faire boire les animaux… » .Pierre Allonneau acheta la ferme et le
château. Sur l’acte de vente l’Etat se réservait le droit de le démolir quand
bon lui semblerait sans indemnité à l’acquéreur.
Puis le maire se fâche avec son 1er adjoint, interdit l’accès dans la basse-cour. « Les habitans » (mémoire des habitans contre le sieur Pierre Allonneau) menèrent un recours en justice pour conserver le droit sur l’eau.
Puis le maire se fâche avec son 1er adjoint, interdit l’accès dans la basse-cour. « Les habitans » (mémoire des habitans contre le sieur Pierre Allonneau) menèrent un recours en justice pour conserver le droit sur l’eau.
Au final, après 15 ans de
procédure, la justice donna raison à Pierre Allonneau, car il n’y avait pas, dans
l’acte de vente, la mention de servitude
de passage entre la place publique et l’abreuvoir situé aux abords de la douve.
Le propriétaire fit démolir
deux tours en 1886 (gravure ci-dessus), puis les étages du donjon, ainsi que les remparts de la
haute-cour.
En 1892 le Conseil Général
des Deux-Sèvres demanda le
classement au titre des Monuments Historiques au ministre. Il fallut
attendre le 16 septembre 1929. L'Etat n’avait plus besoin de l’accord du
propriétaire.
mardi 18 novembre 2014
samedi 2 août 2014
Le premier château de Cherveux n'était pas à son emplacement actuel. Mais dans un village qui se nomme Cherveux-le-Vieux... En fait le premier village jusqu'à la construction du nouveau château au XVe siècle. On y a retrouvé des sarcophages. Une ferme s’appelait "La Basse-Cour"...
Ce qui laisse présager une "Haute Cour" comme il se trouve dans tous les châteaux-forts.
Cette première construction date des Lusignans au 12e, 13e, 14e siècle.
Mélusine construisait les châteaux en une nuit, en transportant les pierres dans sa dorne... et l'a détruit aussi rapidement, après le divorce avec Raymondin. Il appartenait, alors, à la fille de Hugues VI de Lusignan.
Le château actuel fût construit ex-nihilo à partir de 1470 dans un nouvel endroit où l'eau stagne dans les couches argileuses (début de l'aire secondaire). Ce qui a permis de créer des douves, et de construire avec les pierres provenant d'une carrière calcaire située à 800 m au sud. Pour aller de la basse-cour dans la haute-cour, le pont enjambait les douves, et un pont-levis permettait de rentrer sous un porche situé au milieu du donjon (donjon-porte, comme Sigournais ou Le Rivau). Cette entrée fût modifiée quelques années après, car Louise Chenin (l'épouse de Robert Cunningham) ne souhaitait pas être importunée par les gardes au moment de la levée ou de la descente du pont-levis qu'il fallait bloquer et débloquer depuis sa salle de séjour située au dessus du porche...
Ci-joint la photo de l'ancienne entrée refermée à la suite de la création de la nouvelle à l'ouest. On y aperçoit les emplacements des rainures pour loger les flèches du pont-levis, soigneusement rebouchées par des pierres. 2e photo, La nouvelle entrée est identique à la première, les rainures sont encore bien visibles.
Le château actuel fût construit ex-nihilo à partir de 1470 dans un nouvel endroit où l'eau stagne dans les couches argileuses (début de l'aire secondaire). Ce qui a permis de créer des douves, et de construire avec les pierres provenant d'une carrière calcaire située à 800 m au sud. Pour aller de la basse-cour dans la haute-cour, le pont enjambait les douves, et un pont-levis permettait de rentrer sous un porche situé au milieu du donjon (donjon-porte, comme Sigournais ou Le Rivau). Cette entrée fût modifiée quelques années après, car Louise Chenin (l'épouse de Robert Cunningham) ne souhaitait pas être importunée par les gardes au moment de la levée ou de la descente du pont-levis qu'il fallait bloquer et débloquer depuis sa salle de séjour située au dessus du porche...
Ci-joint la photo de l'ancienne entrée refermée à la suite de la création de la nouvelle à l'ouest. On y aperçoit les emplacements des rainures pour loger les flèches du pont-levis, soigneusement rebouchées par des pierres. 2e photo, La nouvelle entrée est identique à la première, les rainures sont encore bien visibles.
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